La confédération FO a, bien avant le premier tour de l’élection présidentielle et au lendemain de celui-ci, rappelé que l’indépendance syndicale, fondatrice de la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière, l’a, tout au long de son histoire, conduite à demeurer sur sa légitimité syndicale et à ne pas donner de consignes de vote à quelque élection politique.
Cela ne nous empêche pas, comme nous l’avons fait aussi, dans les mêmes conditions, d’exprimer clairement et sans ambiguïté notre détermination à préserver les principes républicains, laïcs et universalistes – à la fois au sens républicain et au sens ouvrier.
FO a toujours été et demeure sans faiblesse, sans concession sur ses valeurs fondamentales : le refus du racisme, de l’antisémitisme, de la xénophobie, des slogans qui font de l’étranger, du migrant, le bouc émissaire faute d’apporter des réponses de justice sur le terrain économique et social.
Il faut rappeler que la France a ratifié la convention 97 de l’OIT, qui oblige les États à prendre toutes mesures appropriées contre la propagande trompeuse concernant l’émigration et l’immigration, et à veiller à ce que les travailleurs migrants et les membres de leur famille bénéficient d’une protection médicale suffisante.
Comme nous n’avons pas tu nos revendications, en particulier pour l’augmentation des salaires et des pensions, pour le rétablissement d’une fiscalité progressive mettant à contribution les hauts revenus et les revenus financiers, pour la fonction publique et les services publics, et notre détermination à combattre toute réforme des retraites visant à supprimer tous les régimes existants, fondés sur la solidarité intergénérationnelle, et à reculer l’âge de départ (âge légal, âge pivot ou d’équilibre, durée de cotisation).
Certains journalistes l’ont souligné.
Plusieurs articles ont aussi fait référence au sondage rituel de sortie des urnes, interrogeant les électeurs sur leur vote et sur leur proximité syndicale. Cela a conduit, comme d’habitude, à divers articles plus ou moins rigoureux quant à l’interprétation qui peut en être faite.
L’indépendance et l’efficacité de l’action syndicale de FO reposent sur le nombre de ses adhérents