ÉDITO...

A l'évidence, la maxime s'applique aussi à la façon dont nous consommons et dont nous consommerons demain. Trois facteurs sont en effet en train de changer en profondeur nos habitudes.

En premier lieu, la crise sanitaire a généré de nouvelles habitudes et aspirations dont certaines perdurent : augmentation des achats en ligne, recours au drive, développement du télétravail voire projets de changement de résidence, etc. concernent des millions de citoyens.

Le second phénomène est d'ordre économique. Le retour de l'inflation est une réalité dont personne ne sait avec certitude combien de temps elle durera. Si c'est dans le domaine de l'énergie que la hausse des prix est la plus visible, celle-ci concerne déjà d'autres secteurs. Le chiffre officiel de l'inflation est actuellement de 2,6 % mais les plus pessimistes prévoient une poussée à 5 voire 5,5 % comme c'est le cas en Espagne ou en Allemagne. Naturellement, cette hausse impacte le pouvoir d'achat des consommateurs, les contraignant à opérer des choix et donc à renoncer à certaines dépenses.

Enfin, le chantier de la transition énergétique s'annonce pharaonique. Rénovation des logements, extinction programmée des véhicules à moteur thermique, développement des énergies renouvelables et autres mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre vont bouleverser nos modes de vie.

Nous sommes ainsi entrés dans une période inédite durant laquelle notre quotidien va évoluer en profondeur. Et il ne fait guère de doute que les consommateurs auront toujours besoin de l'AFOC pour les informer, les conseiller, les représenter et les défendre.

11 novembre 2021

AFOC