Made in ailleurs

Rédigé le 31/10/2025

Avec l'intérêt croissant des consommateurs pour les produits « Made in France », la mention de l'origine des biens est devenue un critère clé dans les décisions d'achat des consommateurs intéressés. En réponse à cette tendance, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une enquête sur près de 1 500 professionnels, vendeurs de produits. Les résultats ont mis en lumière un taux d'irrégularités de 16 % quant à l’origine revendiquée des produits.

Ces irrégularités incluent l'usage de mentions injustifiées telles que « Made in France » pour des produits fabriqués à l'étranger, ainsi que l'emploi de symboles comme le drapeau tricolore, pouvant tromper les consommateurs. Ces pratiques non conformes nuisent à la confiance du public et représentent une concurrence déloyale pour les entreprises qui respectent les normes.

Les secteurs sous la loupe

Les contrôles ont particulièrement ciblé des industries emblématiques de la production française, telles que l’ameublement, les jouets, le textile, la literie et les cosmétiques. Des produits affichant des références aux Jeux olympiques de Paris 2024 ont également été examinés. Ces secteurs, souvent exposés à la concurrence internationale, bénéficient de l’attention accrue des autorités pour préserver leur compétitivité.

Un avenir plus transparent ?

À mesure que les consommateurs se montrent plus exigeants, les autorités, à travers des initiatives comme celles de la DGCCRF, jouent un rôle clé dans la promotion de la transparence. Il est essentiel que les professionnels redoublent d'efforts pour s'assurer que leurs affirmations sur l'origine des produits reflètent la réalité. Les abus doivent être sanctionnés.

La lutte contre les allégations trompeuses ne se limite pas à protéger les consommateurs ; elle valorise également les entreprises respectueuses des normes et renforce l'image de qualité des produits fabriqués en France.

AFOC