Le diagnostic national, réalisé en 2020 en vue de la concertation ministérielle en amont de la Loi Taquet, a-t-il évolué ? |
2021 | 2025 |
Difficultés de recrutement Pyramide des âges défavorable et manque d’attractivité de la profession | La situation s’est aggravée, l’accueil familial n’est plus le premier mode d’accueil en Protection de l’Enfance. |
Incertitudes liées au statut dérogatoire de l’emploi et au régime juridique | La situation se dégrade avec la volonté du ministère de privilégier des modes de garde bénévoles, type parrainage, tiers digne de confiance. |
Insuffisance de la place accordée aux assistants familiaux au sein des équipes éducatives | Très peu d’évolution constatée sur le terrain, alors que la législation l’impose, et que la réforme du diplôme l’intègre dans le référentiel. |
Variations de rémunérations et de conditions de travail public/privé et entre départements | Les rémunérations diffèrent toujours d’un département à un autre, et dans le secteur associatif, c’est le minimum obligatoire qui est la règle (refus des employeurs privés de mettre la convention collective en conformité après la parution de la loi Taquet) et non versement du Ségur dans le secteur public. |
Le montant fixe ne permet pas de garantir un revenu décent | La garantie introduite par la Loi Taquet (1 SMIC pour le 1er enfant) ne suffit pas à garantir un revenu décent. La rémunération des AF qui accueillent en relais est une préoccupation majeure. |
Manque de protection en cas d’accusations, non-respect de la présomption d’innocence | Pas d’évolution (ou à la marge), c’est toujours une situation anxiogène pour les familles d’accueil. |
Précarité de l’emploi puisque lié directement à l’accueil effectif d’enfants | Le maintien de 80 % de salaire n’est pas respecté et sujet à conflit de travail. |
Revenus irréguliers voire aléatoires malgré les indemnités d’attente | Le SMIC pour le 1er enfant est un premier pas pour la stabilité des revenus et lutter contre la précarité de la profession. Il faut continuer. |