Les femmes d'Afrique passent 17,5 heures par semaine à collecter l’eau
Les femmes représentent 35 % des délégations permanentes à la COP 26 sur le climat
Les femmes n’occupent qu’environ 18 % des emplois dits « verts » en France
Ces seuls trois chiffres indiquent les inégalités touchant les femmes (nutrition, santé, éducation, travail, responsabilités, association aux décisions, mobilité, violences...). Leurs conditions de vie se durcissent avec les changements climatiques.
La Délégation aux droits des femmes et à l'égalité du CESE, consciente de cette vulnérabilité des femmes, des inégalités et enjeux de transition écologique auxquels elles doivent faire face, a décidé d'élaborer un avis et un rapport sur ce sujet essentiel.
S'appuyant sur la participation transversale des autres formations du CESE, elle articulera ses travaux :
· par une réflexion sur les liens entre les dégradations de l’environnement et les inégalités de genre (écoféminisme) ;
· par un état des lieux : impacts différenciés hommes-femmes, conséquences des migrations de réfugiés climatiques, quel est le degré de sensibilisation et d'association des femmes aux enjeux écologiques ;
· par des pistes d’action sur la reconnaissance et la place des femmes dans la réponse à la crise climatique : leur place dans les instances de gouvernance, leur plus grande implication, le financements de leurs projets « verts »... Quels outils faut-il mettre en place (RSE, formation, bonnes pratiques…) ? Comment les pouvoirs publics pourraient-ils mieux intégrer l’égalité dans la question climatique notamment dans l’adaptation des villes et des territoires aux changements climatiques ?
26 janvier 2022
CESE