Depuis 2019, notre Camarade Séverine LA ROCHE, fleuriste salariée aux pompes funèbres Pot de Chablis, soutenue par son collègue Jérémy TOMAS, conseiller funéraire aux pompes funèbres Courtat de Migennes, ont bâti un groupe syndical sur les départements de la Nièvre, de l’Yonne et du Loiret, qui prend de la puissance de mois en mois.
Leur point commun
Ils sont tous deux salariés du groupe OGF, leader du marché funéraire français. Celui-ci compte 6.000 salariés répartis sur tout le territoire national sous des enseignes commerciales diverses.
Dans la région Bourgogne-Franche-Comté :
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les crématoriums de Joigny et de Gien
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les PFG Pot, Courtat, Guittet, Parent et Prin
Soit un effectif de 80 salariés au service des familles endeuillées.
Séverine et Jérémy, avec l’appui fédéral de l’Union nationale FO des Services Funéraires, de FO OGF, leur syndicat national, et bien sûr, de L’Union Départementale FO 89, ont pu construire leur cahier de revendications et le voir aboutir face à une direction régionale qui a compris tout l’intérêt social à dialoguer loyalement avec FO OGF.
En toute logique, les conditions de travail se sont améliorées et aujourd’hui, ce sont 13% des salariés concernés qui ont adhéré à FO.
Une juste reconnaissance pour l’engagement syndical de nos deux Camarades !
D’autant plus que Séverine, en plus de son mandat de déléguée syndicale FO OGF pour la Bourgogne, est trésorière du CSE d’OGF dont elle est élue titulaire et a eu l’honneur d’être nommée à la Commission Exécutive de L’UD FO 89.
L’Union en lutte dans les NAO 2022 de branche
FO, la CFDT et la CGT, soit plus de 50 % des organisations syndicales représentatives, saisissent le ministère du travail en exerçant leur droit d’opposition à l’accord sur les salaires 2022 dans la branche des Pompes funèbres.
Notre opposition est motivée par :
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l’accord qui entraîne la suppression sans contrepartie, ni compensation, des garanties minimales conventionnelles existantes dans les grilles employés-ouvriers et techniciens-agents de maîtrise, pour l’ancienneté dans l’emploi à 20 et 25 ans
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l’accord qui ne respecte pas le principe d’accorder une revalorisation identique dans les grilles employés-ouvriers et techniciens-agents de maîtrise entre les garanties minimales en fonction de l’ancienneté dans l’emploi, et celles à l’embauche, ce qui entraîne une inégalité entre salariés en fonction de leur ancienneté dans l’emploi (revalorisations entre 2,3 et 2,6 % pour les salaires minimums à l’embauche et entre 0,61 et 0,64 % pour ceux à 15 ans d’ancienneté dans l’emploi)
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l’accord qui n’assure pas un maintien du pouvoir d’achat pour les salaires minimum conventionnels du fait de revalorisations toutes inférieures à l’inflation constatée sur l’année 2021 (Cf. l’indice IPC de l’INSEE à 2.8 % fin décembre 2021)
A tout accepter, le SECI-UNSA et la CFE-CGC mettront un jour les salarié(e)s du funéraire devant une bouche de métro pour faire la mendicité sous le prétexte que « sans signature, c’était zéro ! »
Pour FO, c’est NIET !
La Tribune - Mars 2022