dixit Yves Veyrier dans son éditorial de ce 27 janvier 2021 :
Cet événement, qui se produit désormais tous les quatre ans, et qui déjà lors des deux précédentes échéances (2012, 2016) avait très peu été promu, est l’élection TPE.
Elle concerne pourtant 5,5 millions de salariés et salariées des Très Petites Entreprises (TPE), c’est-à-dire employés dans des entreprises de moins de onze salariés (la moyenne est plus souvent de moins de deux à trois salariés).
Si l’on parle de très petites entreprises, ce sont pour autant des activités essentielles à la vie de tous les jours. Que ce soit dans l’artisanat (alimentaire, bâtiment, garages auto, transports…), le commerce et les professions libérales (cabinets médicaux, pharmacies, notariat, avocats,…) et du particulier employeur (assistantes maternelles, aides à domicile, garderie d’immeuble). Sans oublier celles et ceux qui souffrent particulièrement aujourd’hui du fait de l’arrêt de leur activité face à la crise sanitaire (hôtels, cafés, restaurants, culture et événementiel).
Pourquoi cette élection a-t-elle lieu ? Parce que ces TPE et leurs salariés sont dépourvus de représentation du personnel (pas de CSE – ce que l’on appelait auparavant CE ou comité d’entreprise) et de délégué du personnel.
Pour autant, et c’est le combat que mène FO, ces salariés et salariées ne sont pas dépourvus de droits ni ne sauraient être cantonnés à de très petits droits !
Mon vote c’est ma force !