La pandémie de Covid-19 a remis en cause certains acquis de l'Afrique. Seules des actions solidaires et coordonnées sur l'ensemble de la planète pourraient permettre d'éviter une catastrophe sociale, environnementale et politique. Par Gilbert Houngbo, ancien Premier ministre du Togo, publié par Jeune Afrique .
La crise du Covid-19 a accéléré la double fracture qui menaçait déjà de fragiles équilibres sociaux à travers le monde : d'abord au sein des pays où les écarts de revenus entre les plus modestes et les plus favorisés se sont encore creusés, ensuite entre les pays dits « richesses » et les pays en développement. Les perturbations sociales qui en pourraient engendrer, si elles ne sont pas induites à travers un effort multilatéral renouvelé, des conséquences majeures pour l'économie et la société.
Les recherches de l'Organisation internationale du travail (OIT) ont garanti que les populations les plus vulnérables ont été supportées de manière disproportionnée en matière de pertes d'emploi ou de baisse des revenus, tandis que celles à revenus élevés ont continué de prospérer. Ce que l'on remarque moins, c'est que la pandémie a également anéanti certains acquis antérieurs.
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