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Réseau des référents égalité :
Rédigé le 22/12/2021
Au prétexte de la crise, le sujet ne doit pas être mis au second rang.La pandémie, en mettant en lumière trois aspects pénalisant particulièrement les femmes (métiers sous-valorisés, cumul vie familiale vie professionnelle, violences conjugales), a révélé l’urgence d’agir.
Alors que l’égalité entre les femmes et les hommes est censée être une grande cause nationale, les actes sont insuffisants, a renchéri Béatrice Clicq, secrétaire confédérale chargée du secteur égalité, rappelant les insuffisances de l’index égalité créé par la loi en 2018. Selon les derniers résultats, 96 % des grandes entreprises ont eu une note de 75/100 (les dispensant de l’obligation d’agir), bien qu’il existe toujours 25 % d’écart de salaire tout confondu et 9,6 % à poste égal !
le premier levier d’action est la mise en place de politiques de sensibilisation et de préventiondans les entreprises et organisations, a ajouté Béatrice Clicq. Cela passe notamment par un renforcement des moyens du référent harcèlement dans les CSE. Un constat partagé par les référents égalité de FO. Après avoir confronté leurs expériences, ils ont échangé avec un cabinet en prévention des risques professionnels sur les moyens pertinents pour agir.
En l’état, il n’est pas suffisant pour éradiquer les violences sexistes et sexuelles au travail, martèle Béatrice Clicq. FO exige une concertation tripartite pour identifier les évolutions législatives nécessaires et une négociation nationale. Son objectif : obtenir au niveau de la branche et de l’entreprise une obligation de négocier la lutte contre ces deux violences au travail.