Les enjeux d’aujourd’hui : sauvegarder le modèle de protection sociale unique, innovant et solidaire dont bénéficient aujourd’hui les agents des trois fonctions publiques
Aujourd’hui, dans un nouveau contexte très fortement concurrentiel, ce modèle de protection sociale, qui a fait ses preuves, est confronté à des évolutions qui portent atteinte à ses fondements et menacent son existence.
Face à cela, avec la force de ses convictions, la MFP réagit et se mobilise, dans une démarche concertée avec les Organisations syndicales de la Fonction publique, et appelle à la sauvegarde du modèle solidaire de protection sociale adapté aux agents publics.
La Mutualité Fonction Publique, mouvement social et mouvement d’idées, porte son engagement d’Influence au plus près des pouvoirs publics pour défendre les droits sociaux complémentaires des agents de l’Etat et des personnels territoriaux et hospitaliers.
Les travaux MFP sont construits sur un premier constat : l’inégale répartition des aides publiques pour l’accès à une complémentaire santé. Certaines catégories de Français sont en effet aujourd’hui plus aidées que d’autres pour l’acquisition à une couverture complémentaire de qualité.
Alors que la protection sociale des salariés dans les entreprises privées a été renforcée, les agents publics ne bénéficient pas des mêmes avantages bien qu’ils soient confrontés aux mêmes besoins.
Depuis le 1er janvier 2016, les employeurs privés ont en effet l’obligation de prendre en charge au moins 50% de la cotisation à une couverture complémentaire santé pour leurs salariés.
Cela n’est pas le cas des employeurs publics pour lesquels l’aide est facultative et dérisoire pour la majeure partie des agents publics. De plus, pour ces derniers, les cotisations n’ouvrent droit à aucun avantage fiscal.
Les dispositifs de participation de l’employeur dans le secteur privé et dans le secteur public apparaissent donc à contre-courant, et cela, sans aucune justification.
Cette situation est d’autant plus complexe que les conditions de protection en santé et prévoyance diffèrent entre agents et entre versants de la Fonction publique avec des écarts d’aides très nets qui se creusent au fil des années.