D’année en année, les économies et/ou projets d’économies visant la Sécurité sociale s’accélèrent, au détriment des usagers.
En 2025, le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale (PLFSS) prévoyait ainsi une baisse des dépenses de l’Assurance maladie d’environ 4 milliards d’euros.
Parmi les mesures contestées par FO : la baisse des indemnités journalières (IJ), cela visant une économie de 600 millions d’euros. Les IJ sont désormais plafonnées à 1,4 Smic (contre 1,8 Smic auparavant). Pour 2026, l’ex-Premier ministre François Bayrou prévoyait lui, dans le cadre d’un plan de redressement des finances publiques, des économies à hauteur de 5 milliards d’euros dans le secteur de la santé.
Le projet prévoyait de doubler le plafond des franchises médicales (consultations, médicaments) et des participations forfaitaires payées par les assurés sociaux.
FO dit stop aux mesures injustes
Cette hausse des restes à charge va à l’encontre des principes d’équité et d’universalité essentiels à notre système de soins, a condamné FO, s’opposant à cette mesure injuste qui fragilisera davantage les plus précaires et les malades.
Avant que le gouvernement Bayrou ne tombe le 8 septembre, des décrets sur le doublement des franchises médicales avaient déjà été présentés le 4 septembre au Conseil de la Cnam (l’Assurance maladie).
Un passage en force dénoncé par FO, qui a demandé le retrait de ces décrets, non publiés pour l’instant. Mais qui restent à l’évidence d’actualité. Le 14 octobre, le PLFSS pour 2026, enfin dévoilé, actait le projet d’une économie de 7, 1 milliards d’euros l’an prochain dans le secteur de la santé