Les agents de police municipale de Paris et d’Île-de-France se sont rassemblés jeudi 12 juin, à l’appel de FO, devant la caserne Napoléon, siège de la direction de la police municipale parisienne. Une action qui a reçu le soutien de la confédération, représentée par Patricia Drevon. Leurs revendications sont nombreuses.
Au niveau national, ils demandent la prise en compte d’éléments variables (primes) dans le calcul de leur pension de retraite, comme cela se pratique dans la police nationale ou l’administration pénitentiaire.
« Parce qu’on a de plus en plus de missions, et le ministère de l’Intérieur prépare d’ailleurs de nouveaux textes en ce sens, précise Malik Belhadj, responsable FO/DPMP et membre du bureau national FO-Police municipale. Mais le volet social ne suit pas. Nous voulons une vraie reconnaissance. »
Le syndicat demande également le passage en catégorie B des agents actuellement en catégorie C.
Toutes les polices municipales de France n’obéissant pas aux mêmes règles de fonctionnement et de rémunération, les agents parisiens formulent par ailleurs des revendications spécifiques. Notamment la revalorisation du régime indemnitaire de leurs directeurs et des chefs de service.
Une hiérarchie des rémunérations inversée
Aujourd’hui, le brigadier principal gagne plus que le chef de service et le chef de service gagne plus que le directeur, ce n’est pas normal, observe Malik Belhadj. Pour les agents parisiens, une prime de panier-repas mais aussi l’accélération des demandes d’armement sont également revendiquées.