Conditions de travail et d'exercice des assistants familiaux

Rédigé le 19/12/2025

Les revendications 2025

Le diagnostic national, réalisé en 2020

en vue de la concertation ministérielle en amont de la Loi Taquet, a-t-il évolué ?

2021

2025

Difficultés de recrutement 

Pyramide des âges défavorable et manque d’attractivité de la profession 

La situation s’est aggravée, l’accueil familial n’est plus le premier mode d’accueil en Protection de l’Enfance.

Incertitudes liées au statut dérogatoire de l’emploi et au régime juridique 

La situation se dégrade avec la volonté du ministère de privilégier des modes de garde bénévoles, type parrainage, tiers digne de confiance.

Insuffisance de la place accordée aux assistants familiaux au sein des équipes éducatives 

Très peu d’évolution constatée sur le terrain, alors que la législation l’impose, et que la réforme du diplôme l’intègre dans le référentiel.

Variations de rémunérations et de conditions de travail public/privé et entre départements 

Les rémunérations diffèrent toujours d’un département à un autre, et dans le secteur associatif, c’est le minimum obligatoire qui est la règle (refus des employeurs privés de mettre la convention collective en conformité après la parution de la loi Taquet) et non versement du Ségur dans le secteur public.

Le montant fixe ne permet pas de garantir un revenu décent 

La garantie introduite par la Loi Taquet (1 SMIC pour le 1er enfant) ne suffit pas à garantir un revenu décent. La rémunération des AF qui accueillent en relais est une préoccupation majeure.

Manque de protection en cas d’accusations, non-respect de la présomption d’innocence 

Pas d’évolution (ou à la marge), c’est toujours une situation anxiogène pour les familles d’accueil.

Précarité de l’emploi puisque lié directement à l’accueil effectif d’enfants 

Le maintien de 80 % de salaire n’est pas respecté et sujet à conflit de travail.

Revenus irréguliers voire aléatoires malgré les indemnités d’attente

Le SMIC pour le 1er enfant est un premier pas pour la stabilité des revenus et lutter contre la précarité de la profession. Il faut continuer.

FO réaffirme que l’amélioration du statut et l’amélioration des conditions d’exercice des assistants familiaux ne passeront que par une évolution globale de la profession et une vision intégrale des conditions de travail et de rémunération.