A l’heure où les cas de Covid-19 repartent à la hausse en pleine période d’été, les services RH peuvent être perdus dans les consignes à transmettre aux agents car il faut dire qu’on avait mis de côté le virus et les règles de gestion qui y sont liées…
Dans l’attente d’éventuelles précisions de la part de la DGCL, ww.naudrh.com vous propose ci-dessous une série d’informations qui permettront au besoin d’adapter les protocoles sanitaires :
1 – Quels sont les symptômes du nouveau variant EG.5.1 nommé Eris ?
« Ceux d’un syndrome pseudo-grippal » selon le professeur Yazedanpanah de l’hôpital Bichat à Paris XVIIIème. » Les pertes de goût et d’odorat qui furent des signes caractéristiques ont quasiment disparu comme le confirme une étude américaine selon laquelle seuls 3 % des contaminations sont affectés part cette altération des sens. L’infection est de ce fait plus difficile à distinguer d’une grippe ou d’un gros rhume. Ce variant est en passe de devenir majoritaire dans l’hexagone.
2 – Combien de temps les personnes infectées restent elles contagieuses ?
Selon la Haute Autorité de santé, la phase contagieuse est de huit jours, en moyenne. Les contaminés peuvent transmettre le virus environ 48 H avant les symptômes (ou le test de diagnostic) et entre trois et six jours après.
3 – Un agent contaminé doit-il s’isoler ?
L’isolement n’est plus obligatoire depuis le 31 janvier 2023. Il n’est plus demandé de s’isoler lit-on sur le site du Gouvernement. Mais l’isolement est aussi une question de bon sens et d’autodiscipline. Infecté, il ne faut pas côtoyer les foules, embrasser ses collègues ou parler sans masque.
4 – En cas d’infection, un arrêt de travail peut-il être systématiquement obtenu ?
Les arrêts de travail ne s’obtiennent plus systématiquement en un clic en se déclarant positif. On est revenu à un schéma classique de délivrance par le médecin traitant en fonction des symptômes.
5 – Est-il toujours possible de se faire tester ?
En plus des tests en laboratoire, de nombreuses pharmacies continuent de proposer des tests dits antigéniques. Depuis le 1er mars, ces tests facturés 16,5 € ne sont plus pris en charge à 100 % mais à 70 % par l’Assurance Maladie pour les personnes vaccinées. Pour celles qui ne le sont pas, ils ne sont pas remboursés. Il n’y a plus de SMS qui vous indique quinze minutes après le test nasal si vous êtes positif ou non. Il faut donc attendre sur place qu’on vous délivre une attestation papier. Les autotests, au prix de 3.35 €, sont encore très développés bien que non remboursés. Ils sont moins fiables.
6 – Doit-on se (re)faire vacciner ?
Une campagne vaccinale officielle n’est pas attendue avant l’automne, mais on peut au cas par cas se faire vacciner auprès de son médecin généraliste. C’est conseillé si vous êtes âgé, malade ou que votre dernière dose ou infection remonte à plus de six mois.
13 août 2023
Source www.naudrh.com